La pratique de l’hypnose thérapeutique (hypnothérapie) :

La pratique de l’hypnose thérapeutique (rien à voir avec de la manipulation ou avec les shows de Mesmer vus à la télévision !) s’est intensifiée ces dernières décennies car elle se base sur les dernières découvertes des neurosciences comme le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire ou encore, ce n’est pas la réalité qui nous fait souffrir mais la perception que l’on en a.

Tout le monde connaît l’état hypnotique comme quand on est en pilote automatique dans sa voiture, ou que son imaginaire est tout à fait ailleurs, que l’on est « distrait ». C’est un mécanisme naturel à tout être humain. Grâce à une maitrise de l’outil due à son expérience, Colette Durieux vous accompagne et désensibilise les émotions négatives en émotions positives et rend plus sereine notre perception face aux événements vécus dans la souffrance. Toute personne possède en elle les ressources pour aller mieux, un accompagnement personnalisé va lui permettre de les découvrir et de les utiliser pour dépasser son mal être.

L'hypnose :

L’hypnose n’est pas le fruit de la suggestion (Mesmer !), mais bien le fruit de l’usage de l’imaginaire et de la mémoire. Notre attention sur notre monde intérieur et l’accès à notre mémoire sont également plus importants. C’est un phénomène connu de tous comme lorsque vous êtes dans la lune. C’est la personne qui est maître à bord dans l’hypnose conversationnelle Ericksonnienne, c’est elle qui, en collaboration avec l’accompagnatrice, va refuser, moduler ou accepter les propositions faites par le thérapeute pour changer les émotions négatives ou pour tout simplement revivre un bon moment, un souvenir réel ou imaginaire, tout dépend de la demande de la personne.

L’état de conscience modifié obtenu en hypnose est comparable parfois à un coup de foudre, à la méditation, à l’orgasme, à une grande colère, ou un stress extrême, à la transe chamanique ou à l’expérience de mort imminente. « On n’est pas hypnotisé », car la personne est motivée, elle glisse elle-même dans l’hypnose où elle perçoit des choses différentes, elle ressent des choses de manière différente.

La thérapeute va faire confiance aux ressources propres de la personne, c’est de l’accompagnement ce qui est très respectueux du sujet. L’hypnose exige une collaboration entre l’hypnotisé et l’accompagnatrice, elle est de plus en plus utilisée dans les blocs opératoires, comme anesthésiant, ou contre la douleur. Pour fonctionner, elle a besoin donc de motivations, d’un contexte sécurisant, de confiance et de collaboration.

La psychologie positive

Dans la thérapie individuelle, outre les outils proposés par l’école Palo Alto, j’utilise autant dans le couple qu’en thérapie individuelle, la psychologie positive de Gottman.

Toutes ses formations et outils composent le sac à dos du thérapeute qui y fait appel en fonction des difficultés que la personne vit en face de lui et de sa personnalité. En tout cas, contrairement à la psychanalyse, il s’agit de thérapies brèves, allant à l’essentiel et dont la durée reste courte dans la mesure du possible. Il est, en effet, difficile parfois de faire l’économie de l’histoire du sujet, de ses grandes étapes et parfois de ses traumatismes qu’il a lieu de désensibiliser en premier lieu, grâce à l’hypnothérapie.

Dans ce cadre, le thérapeute est un accompagnateur ou un facilitateur, il encourage et met l’accent pour énergiser les solutions dans le futur, sur les forces, les ressources de la personne et améliorer sa maturité émotionnelle, psychique, et sociale. En effet, si on parle trop de ce qui ne va pas, on stimule les neurones négatifs, qui est la tendance première du fonctionnement du cerveau et est contre-productive face à un mieux-être.

Le thérapeute facilitateur axe son travail avec la collaboration du patient, il lui pose des questions au lieu de le conseiller. Car c’est la personne qui possède, en elle, les réponses à ses blocages.

On ne peut pas changer le passé mais on peut reconstruire une sérénité face à ce passé, extraire et donner plus de sens à notre vie. Améliorer l’estime que l’on a de nous-même pour s’apprécier, s’aimer.

L’amour et la bienveillance vis-à-vis de nous-même, nous permettent d’accueillir nos émotions, de les accepter. Car la bienveillance vis-à-vis de nous-même nous permet de changer, tandis que la malveillance vis-à-vis de nous-même (auto-critiques, auto-jugements, ruminations négatives), nous paralyse.

Cette démarche est à la fois simple et difficile. Colette Durieux vous accompagne sur ce chemin !

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Remboursement Mutuelle : Toute consultation en thérapie brève est-elle remboursée ?

Étant membre de la SSUB, le remboursement des consultations en sexologie et psychologie est pris en charge par Partenamut (depuis janvier 2023). D'autres mutuelles suivront probablement. Les actualités seront publiées dans notre rubrique "Conseils et consultations".